6 décembre 1986, les voltigeurs de la police nationale française tuent Malik Oussekine. Il y a toujours ce petit oubli sur la plaque commémorative : 'frappé à mort"... par la police française.
Ca fait 32 ans maintenant et il semble que notre police nationale a eu envie de fêter ça. Elle s'en est donc donnée à coeur joie, à Mantes-la-Jolie en l'occurrence :
Petit rappel de l'article 63-5 du code de procédure pénale :
La garde à vue doit s'exécuter dans des conditions assurant le respect de la dignité de la personne.
Seules peuvent être imposées à la personne gardée à vue les mesures de sécurité strictement nécessaires.
On ne va pas faire comme si c'était la première fois que ça arrivait. Un exemple parmi tant d'autres :
Des policiers ont aligné contre un mur et contrôlé une dizaine d'enfants, dimanche dernier à Paris. (@jok_daddy) pic.twitter.com/PXGrjzEVj4
— Violences Policières (@Obs_Violences) 27 juin 2018
MàJ du 6 mai 2020 : un juge d’instruction a été désigné et va enquêter sur des accusations de "torture par personne dépositaire de l’autorité publique".