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Pense bête
7 janvier 2016

NAO 2016 : deuxième réunion

La deuxième réunion a lieu début janvier. Le but de cette réunion est simplement de présenter mes révendications. Il m'a donc fallu dresser mes demandes, les trier, les organiser,

Le plus compliqué : les questions de stratégie.

Ma stratégie : être factuel, se contenter de lister mes demandes, sans argumenter pour le moment, trop peur de griller mes cartouches, de dévoiler mes premières arguments avant la vraie réunion de négociation (c'est-à-dire la prochaine réunion). Donc ne pas rentrer dans le jeu de la justification, affirmer, l'air sûr, le regard qui ne fuit pas.

Troisième réunion : 18 janvier

C'est le moment d'entendre les réponses de la direction à mes revendications.

Je suis hyper décu, il n'a lâché sur rien. Et en même temps, je suis tellement soulagé : compte tenu des réponses de la direction, aucune chance que je signe un accord. Et c'est horrible, mais ça m'ôte un poids terrible : pas besoin de me poser de questions, "est-ce que c'est suffisant comme avancées ?", "est-ce que je considère que j'ai eu assez ?", "à quelles conditions estimerai-je que j'ai obtenu quelque chose de satisfaisant ?". Toutes ces questions qui m'empoisonnaient par avance je n'ai pas besoin de me les poser. C'est simple, je n'ai rien obtenu. Dans ces conditions le désaccord s'impose. Je l'ai même dit en fin de réunion. Ai-je bien fait ? Est-ce que ça peut peser dans la balance ? J'en sais rien et à peine l'avais-je dit au DG que je le regrettais. Trop tard, on verra bien...

Reste à communiquer à l'ensemble des salariés.

Quatrième réunion : 25 janvier

Je demande une suspension de séance. Vite, un avis extérieur : Martine.

Putain je suis vraiment naïf et super nul en négociation.

Une dernière communication sera nécessaire. Pas un retour. Ou plutôt un seul : celui de Martine.

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