Que dire ?
Chaque jour, je parcours les médias en ligne, je lis des dizaines de blogs. Parfois certaines informations m’attirent et me paraissent mériter un post. Souvent par manque de temps, je ne le fais pas. Mais en ce moment, c’est autre chose. Rien ne m’inspire vraiment.
Les actualités passent et rien ne reste. Triste célérité de l’information. A peine publiée, sitôt oubliée.
Et pourtant les sujets ne manquent pas.
Je pourrais parler de la Guadeloupe et des D.O.M.-T.O.M. (ou plutôt des D.R.O.M.-C.O.M. puisque c'est comme ça qu'on est censé les appeler depuis 2003). De cette grève tout d’abord silencieuse et arrivant en métropole bien tardivement.
Je pourrais parler de l’allocution télévisée du 18 février dernier de Notre Président. Du doux refrain alors chanté, puis magnifiquement appris par ses ministres et enfin impeccablement récité en chœur sur chacune des tranches d’informations radiophoniques matinales (c'est pour peu de temps, ici).
Je pourrais parler de ces vieux, S.D.F., au Japon qui tuent dans l’espoir de se retrouver en prison plutôt qu’à la rue.
Je pourrais parler de ces cortèges bleus qui accompagnent chaque sortie de Notre Président : à Nîmes le 14 janvier, dans le Maine-et-Loire le 19 février ou dernièrement au Salon de l'agriculture. Les problèmes ne s'arrête jamais définitivement par la force, ils se déplacent uniquement. Peut-être moins visibles, du coup plus dangereux.
Je pourrais parler de ces instituts universitaires catholiques bénis par l'Etat, délivrant des diplômes d'Etat, mais décidant seuls des programmes et des examens tout en refusant d'enseigner l'histoire après 1940, omettant par la même occasion la Shoah.
J’aimerais parler politique, idées et idéologies, parce que ça me passionne. C’est ça le nerf de la guerre. Les idées et ce que l’on en fait. Sans, rien n’est possible, même si beaucoup m’ennuient. Elles se ressemblent tellement et sont si souvent bafouées.