Se remettre en question

N'est-ce pas la meilleure façon d'avancer ? Ou autre manière de poser la question, peut-on avancer sans remise en question ?

Tout ça trotte dans ma tête depuis plusieurs semaines. En fait depuis cette formation où les maitres mots furent "Je suis responsable mais pas coupable" (autre façon de dire je suis responsable, je suis coupable... mais je m'en fous ?) et "JE ne suis pas le problème". Cette dernière phrase voulant signifier que physiquement oui JE ne suis pas un problème, je suis peut-être la cause d'un problème mais JE ne suis pas un problème, JE ne suis pas "l'objet problème" (évidemment !!!). Mais si on devait faire la liste des choses que je ne suis pas... effectivement je ne suis pas un problème. Cela permettant d'éviter soigneusement de se pencher sur son travail, son comportement, ses méthodes, sa relation aux autres... Tellement plus simple.

Remise en question donc. J'y ai repensé avant-hier. Je me suis demandé quelle pouvait être la réaction d'un PPDA (ça vaut également pour Claire Chazal ou pour "Mâme Chabot") face à l'interview de Mon Président par des journalistes de France 3. Dubitatif : "Mouaih, rien d'exceptionnel". Nostalgique : "Moi aussi avant j'étais comme eux". Compatissant : "La petite Pulvar, elle va finir comme moi. Dans un an elle est virée."
Envieux : "Si j'avais le courage, je ferais pareil." Dépressif : "Rien à foutre, je vais faire péter TF1 !".

J'ai en tout cas l'impression que dans le monde professionnel (dont je suis devenu expert en maintenant plus de 6 mois), sa propre(ben oui celle des autres, ça, ça va) remise en cause ne va pas de soi. Quoi qu'il arrive, c'est forcément la faute d'un autre. Que faire face à ça ? Expliquer, faire preuve de patience et de pédagogie ? Sans doute...