Vive le seigneur

Vive le Seigneur donc ! Oui, vive le Seigneur car il sait éclairer ses brebis les plus mal en point. Malheureusement pour d'autres, il est du genre joueur et il en privilégie certaines du troupeau selon des critères des plus obscurs.

Remémorons nous (enfin pour ceux qui le peuvent, l'alcool n'aidant pas dans ce genre de situation). Nous sommes le 30 novembre (en réalité le 1er décembre mais ne chipotons pas), quelquepart entre Castellanne et le Vieux Port. Là, 3 fervents optimistes croient être bientôt couchés. C'est sans compter l'aide de Satan qui leur envoie Damien. Dieu, occupé là où il fait soleil (pas fou...), n'y prend pas garde. Résultat des courses : crampes et mal de pied pour tout le monde.

Autre temps, autre lieu. Nous sommes le 8 décembre, il fait toujours sombre et obscur. Un groupe d'individus picole en l'honneur de Marie, la remerciant pour avoir remplacé la vilaine peste par des débits de boisson (autrement plus sympathiques). Reste plus qu'à retrouver le chemin du retour (chemin qui les avait jusque là amené environ jusqu'aux Terreaux). Là dans sa grande bienveillance, "Notre Père qui êtes aux cieux" décide de les récompenser pour tant de ferveur christique. Résultat des courses : retour aussi long qu'à Marseille (mal de pied en moins).

Vive le Seigneur vous dis-je ! Il a permis un exploit. La Libye nous achète (enfin devrait prochainement nous acheter, enfin aux entreprises Dassault), 14 avions Rafale. Un bijou technologique que le monde entier nous envie. Il peut voler partout : dans les airs et sous l'eau, il repasse, il fait la cuisine, il répond même au téléphone si on lui demande gentiment. Problème : jusqu'à présent (et ce depuis 20 ans) personne ne voulait en acheter. On a essayé (enfin les commerciaux de chez Dassault) d'en vendre à plein de pays. Tous nous ont dit non. Ils préfèrent soi-disant les avions américains, ou bien anglais, ou bien belges, ou bien kirghizes. Tout, n'importe quoi qui vole, mais pas le Rafale. Et là dessus, l'ami Mouammar arrive. J'en veux 14. Pas de problème. On a du stock. Grand succès, bravo à tous. Merci mon Dieu. Revenez quand vous voulez M. Kadhafi, avec le carnet de chèques s'il vous plait ? Essayez quand même d'éviter de revenir le jour de la journée internationale des Droits de l'Homme, ça la fout mal.

Si ça se trouve, je vais gagner à l'Euromillion et partir 1 an en Amérique du Sud où vous n'entendrez plus parler de moi.

Vive le Seigneur, oui OK mais pas trop quand même. Revenons à Marie, ses loupiottes et ses admiratrices. 2 d'entre elles, jeunes, jolies, en train de cuisiner des crêpes. Quoi demander de plus !? On s'approche donc...
- 3 crêpes svp !
- Pas de problème, c'est pour les JMJ. (Mouaih on aurait pu s'en douter, c'est louche des djeuns qui vendent des crêpes devant une église)
- Ah !? OK. 3 crêpes quand même.
- C'est 3 euros.
Et oui !! Elles vendent leurs putains de crêpes au sucre mais à 3 euros (la crêpe évidemment). Elle est belle la jeunesse catholique !!! Devant tant de sollicitation ecclésiastique, on récupère nos packs de bières (qu'on avait posés en attendant) et on les laisse à leurs crêpes en pensant à Nathalie...